Gérard Tisserand Peintures

Dix ans qui ébranlèrent le monde 1984 / 1989

Aquarelles ( extraits )
10 ans qui ébranlèrent le monde
la Révolution Française 1789-1799
Production déléguée:CAC.les Plateaux
Angoulême A.C.A.P.A.
Coproduction:la ville d'Audincourt.C A C
Les Plateaux, F.R.A.C.Poitou Charente. les villes de figeac et de Cahors,le département de la Seine St Denis,la Mission Départementale pour le livre de la jeunesse Montreuil-sous-Bois.
scénario:Michel C.Kiener
Paris vaut bien une messe et la Révolution un culte.Mais qu'importent les Te Deum et les messes expiatoires! Le bicentenaire fait resurgir du plus profond des hommes les émotions et les désirs fous d'un passé toujours actuel, d'un grand dessein devenu réalité à tant d'égards.
Liberté, liberté chérie: 185 aquarelles (50 x 70cm) soit 3 ans d'esclavage
( Michel C.Kiener )

Acrylique sur toile

Le Peuple guidant la Liberté 1981

Acrylique sur toile
Le Peuple guidant la Liberté
que Tisserand désigne sa toile par l'intitulé " le Peuple guidant la Liberté " signe l'hommage rendu au grand ainé ( Delacroix ), le clin d'œil amusé mais est aussi l'expression d'un point de vue tout autre sur l'évènement et donc sur la relation qu'en fait la peinture.
( Pierre Auriol )
Angoulême , Eymoutiers , Tulle, Uzerche , Guéret , Maison de la Culture de la Seine Saint-Denis , Dossier du Département des Peintures du Musée du Louvre Paris

L'enterrement d'Ornans 1981

Acrylique sur toile
L'enterrement à Ornans
La mort d'un rouge
Des amis portent en terre un camarade,vingt citoyens qui pourraient être Ornanais,un fossoyeur qui serait dans le tableau de Gustave,un maire qui aurait pu être le curé Bonnet,un notable qui s'habille aux " Nouvelles Galeries ", deux ouvriers qui portent le bleu,des pleureuses qui restent dans la tradition des " Blancs " un Courbet qui aimerait les teckels à poil dur,une fillette pour les fleurs,un peintre, Tisserand, un franc-comtois parmi d'autres,une peinture " la Mort d'un Rouge "
(Tisserand.Février 1981)
Musée Courbet , Ornans

Le temps des Cerises 1978 / 1981

Acrylique sur toile
Le Temps des Cerises
" Une histoire peinte , un homme , une femme jouant sous les fougères
dans un sous-bois , leurs rêves , leurs fantasmes...
Les vôtres ... "

Les Technoclaques 1974 / 1976

LES TECHNOCLAQUES
Ce sont des portraits pièges au moment de leur métamorphose en choux fleurs,et si les choux peuvent être pommés,les tableaux jouent clairement d'ironie par fraternité envers tous ces paumés bernés par l'image amicale que tentent de populariser les banques et autres gardes chiourmes d'une société bien organisée.
( Marie Thérèse Maugis )

Vous en êtes un autre 1970 / 1971

Acrylique sur toile ARC Musée de la Ville de Paris
"Tisserand à votre service"
Devant soi les choses ont perdu le vague qui permettait aux mauvais esprits d'exercer en toute sécurité: les objets sont dénudés par le profit.Il faut les habiller avec d'autres désirs;même l'âme des académiciens ne peut plus les couvrir;et si, par hasard,elle restait encore collée - mais elle s'attacha surtout à la peinture - Tisserand bat le tout comme un vieux tapis et,un grand plumeau à la main,se présente à votre service.
( Michel Troche )
Musée d'Art Moderne de la ville de Paris
Milan , Turin 1971-1972

" La Coopérative des Malassis " 1968

CINQ JEUNES PEINTRES ROMANTIQUES 1977
"Mythologies quotidiennes"
A.R.C.Musée d'Art Moderne Paris 1977
Collection du Musée de Dôle
"Nous ne sommes pas des peintres contestataires mais des peintres contestés"
(Coopérative des Malassis)

GRENOBLE ECHIROLLES 1974/1975
2000 m2
Décoration sur les façades du Centre Commercial et Culturel d'Echirolles à la demande de la municipalité.
Le radeau de la Méduse de Géricault est pris en référence en même temps que les graves incidences politiques de la société.

LE GRAND MECHOUI 1972
"10 ans d'histoire de France"
C'est l'histoire du grand troupeau de moutons qui, effrayé par la confusion politique née de la guerre d'Algérie,a préféré s'en remettre pour son destin à un homme providentiel.Bien sûr,ce troupeau que l'on voit d'abord défiler sous l'Arc de Triomphe poursuit sa destinée historique;pourvoyeur en défilés,matière première du pouvoir économique,consommateur-consommé,viande rôtie du grand méchoui dévoré par les rats.
c'est donc en fait la grande fête du capitalisme triomphant.La lecture est simple,l'allégorie politique emprunte à la fable ou à l'imagerie populaire:moutons,rats et cochons constituent des déguisements trop évidents pour ne pas servir à démasquer plutôt qu'à masquer.(La Coopérative des Malassis)

L'APPARTEMENSONGE 1971
C'est sur le modèle d'un F3 un appartement aux dimensions réelles.On le visite,on y circule comme dans l'appartement témoin d'une société immobilière.L'appartemen-songe c'est en fait notre réponse à M.Dassault .
C'est donc une fiction,une œuvre d'anticipation.
Nous montrons dans notre appartement d'abord l'univers réel,et on reconnaitra facilement le décors familier-lavabo,bibliothèque,fauteuil.
Sur cette réalité,nous plaquons celle des gens qui vivent dans l'appartement.
Il est alors difficile d'échapper au malaise et le nid douillet et luxueux de l'appartement devient prison et cauchemar. (La Coopérative des Malassis)

L'AFFAIRE GABRIELLE RUSSIER 1970
La mort de Gabrielle Russier n'est pas un incident regrettable,un abus de la détention préventive,une affaire provinciale venue d'un autre âge.Elle est l'aveu d'une logique interne bien dissimulée par les déclarations d'intention que sont les codes moraux,judiciaires,éducatifs.Comme sont dissimulés par les déclarations d'intention toutes les formes d'exploitation et les "pacifications" mortelles de l'impérialisme.
( Michel Troche )

l'ENVERS DU BILLET 1970
La Coopérative des Malassis fut crée en 1968 par les peintres Tisserand , Parré , Cueco , Latil , Fleury
C'est,réalisé par chacun d'entre nous,un projet de billet,plus précisément son image réelle,celle qu'il ne montre pas: son envers.Le billet,c'est l'image de masse par excellence,celle que tout le monde rêve de posséder en exemplaires multiples;c'est l'image fascinante et repoussante.
C'est le musée bourgeois en poche
(Pierre Gaudibert)